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Cing mythes sur le projet "Nord Stream"

Cing mythes sur le projet "Nord Stream"

22.04.2009 — Analytique


Tout nouveau projet de grande échelle doit se pousser à travers le palis des craintes immotivées et des stéréotypes imposés. La frénésie s'éclate à coups redoublés, quand un projet touche les intérêts économiques et politiques de plusieurs pays. Dans le contexte d'une telle polémique les mythes tout à fait injustifiés se forment souvent, qui érodent dans la perception humaine l'idée même et l'importance stratégique du projet. A cet égard, la présidente du Comité des ressources naturelles, d'utilisation des ressources naturelles et de l'environnement de la Douma d'Etat Natalia Komarova avance cing égarements répendus sur le projet ‘Nord Stream', qui apparaissent ce dernier temps dans les journaux, tout en essayant de cacher l'idée principale du projet - garantie de la sécurité énergétique et formation d'un partenariat stratégique fiable dans ce domaine entre la Russie et l'UE.

 

Mythe 1. Intensifier les possibilités de la livraison du gaz dans le contexte de la crise et de la baisse de la demande des ressources est un "festin pendant la peste".

L'économie globale, malgré le relentissement temporaire de sa croissance, a besoin des livraisons des ressources énergétiques stables et fiables. Et sur la phase de la sortie de la crise, quand il ne faudra pas tout simplement relancer les capacités existantes, mais en créér les nouvelles, les besoins en énergie augmenteront multiplement. Comme on dit,"il faut éteindre l'étincelle avant que le feu s'éclate", et si on tient compte de ce que la consommation du "combustible bleu" s'accroit en moyenne de 2% annuellement, et vers l'année 2030, d'après les prévisions différentes, montera de 39 à 44%, le relentissement de la mise en oeuvre du projet peut aboutir sinon au feu, du moins à la pénurue importante des ressources d'énergie.

Déjà aujourd'hui les besoins de l'Europe en gaz naturel montent plus vite que les capacités existantes de son transportation les peuvent satisfaire. Le gazoduc Nord Stream est apte de fournir 55 milliards de mètres cubes de gaz naturel et de satisfaire près de 25% du besoin de l'importation supplémentaire du gaz en Europe.

 

Mythe 2. Dand l'avenir le plus proche l'Europe refusera les livraisons de gaz et passera aux sources d'énergie renouvelables plus protégeant l'environnement.

Le développement de l'énergie alternative est une tâche importante et prometteuse, qui se pose à l'ordre du jour de la communauté internationale. Mais ce sont des projets qui ne seront pas mis en oeuvre aujourd'hui ou demain, mais qui sont remis aux décennies. Dans un avenir prévisible les sources d'énergie renouvelables ne peuvent objectivement pas devenir une alternative étoffée au carburant combustible. Dans ce contexte la communauté internationale écologique et énergétique considère le gaz naturel en tant qu'une "transition" de l'utilisation des types minéraux de carburant au développement des sources d'énergie renouvelables du futur. Avant tout, parce que de tous les types de carburant minéral c'est le gaz qui est le moins polluant, qui forme à peu près de 40% moins d'émission de gaz carbonique que le charbon, ce qui contribue notamment à la lutte contre le changement du climat global.

Compte tenu de la diminution de l'approvisionnement de l'Europe en propre gaz naturel et autres types de carburant minéral d'une année à l'autre, et de ce que les sources d'énergie renouvelables ne peuvent pas encore satisfaire les besoins existantes, la construction du gazoduc Nord Stream devient la clé du renforcement de la sécurité énergétique et écologique de l'Europe.

 

Mythe 3. Un gazoduc sous-marin est une forme écologiquement dangereuse et peu efficace du transport de gaz.

Le gazoduc à travers la Mer Baltique reliera directement les consommateurs de gaz européens aux gisements russes les plus importants. Il réunira les producteurs et les consommateurs du gaz en un partenariat énergétique commun, tout en excluant les pays de transit. Ces derniers dans le contexte actuel créent la plus grande menace à la stabilité et la fiabilité de livraison du carburant.

Les gazoducs sous-marins sont des technologies de livraison de gaz bien connues et éprouvées, qui sont les plus sûres pour l'environnement. En plus, le transport par un gazoduc terrestre nécessite la construction d'un grand nombre de stations de compression, qui consomment une énorme quantité d'énergie et augmentent les volumes d'émissions nocives.

La société Nord Stream avec les organismes compétents de le Grande-Bretagne, du Danemark, de l'Allemagne, de la Norvège et de la Russie, experts dans le domaine écologique reconnus internationalement, ont fait des études de complexe et le planning. Durant 10 ans derniers on a étudié les routes différentes du gazoduc. Compte tenu des critères écologiques, socio-économiques et techniques on a considéré cinq variantes principales. A la suite des études et des consultations méticuleuses on a choisi la route la plus sûre et écologiquement sûre - la route Vyborg-Greifswald de 1220 kilomètres, qui ne traverse pas les territoires écologiquement sensibles, ni les sites de l'héritage culturel ou les zones d'immersion des munitions.

 

Mythe 4. Les intérêts économiques de certains pays prévalent sur la sécurité écologique des états voisins.

Lors de la mise en place des projets de telle envergure les intérêts économiques et écologiques ne peuvent pas exister séparément par définition. Les lois nationales et internationales exigent pour l'obtention de l'autorisation de la mise en oeuvre de projets industriels d'une telle envergure une évaluation méticuleuse de leur impact sur l'environnement (EIE). La société Nord Stream a réalisé ces études dans chacun de cinq pays, à travers lesquels le gazoduc passera - Russie, Finlande, Suède, Denmark et Allemagne. On a étudié les aspects écologiques relatifs à la construction, aux travaux de mise en route et en service, d'organisation de la surveillance écologique lors de l'exploitation du gazoduc. Le but de l'EIE consiste à informer les organismes d'état compétents, ainsi que les autres parties concernées sur l'impact potentiel des travaux en question sur l'écosystème de la Mer Baltique, ainsi qu'à assurer la coopération pour définir la route la plus sûre.

Je voudrais souligner, que le projet de la construction d'une partie du gazoduc, qui passerait par le territoire de la Russie, a déjà obtenu l'avis favorable de l'expertise écologique d'état (l'ordre correspondant de Rostekhnadzor a été signé le 5 novembre 2008). Cependant, les dossiers nationaux de l'EIE ne reflètent que l'impact potentiel du projet dans le cadre des pays dont les territoires seront traversés par le gazoduc. Pour cette raison, il faut étudier son impact potentiel sur les territoires des pays voisins. Et c'est exactement le but de la Convention ESPOO sur l'évaluation de l'impact sur l'environnement dans le contexte transfrontalier.

Ainsi, il s'agit de l'interaction avec neuf pays. Cinq d'eux, d'après les termes de la Convention, s'appellent ‘pays d'origine', et quatre pays qui d'une façon ou d'une autre ressentent cet impact sont les pays dits "affectés". Je noterais que la Russie n'a pas ratifié la Convention ESPOO. Quand même, en tenant compte de l'importance transfrontalière, la partie russe s'est obligée de bon gré à tenir toutes les consultations et les procédures de coordination sur les conditions qui sont fixées par ce document. La loi nationale russe sur la protection de l'environnement et l'utilisation des ressources naturelles permet de tenir pleinement ces exigences.

En général, depuis 2006, quand les consultations internationales ont commencé, on a reçu plus de 200 suggestions et remarques, dont plusieures ont été inclues dans le dossier du projet. Les discussions sur le projet continuent, et les députés de la Douma d'Etat de la FR sont intéressés à ce que ce dialogue vienne un niveau interparlamentaire. Aujourd'hui dans le cadre du projet Nord Stream on a lancé un processus de consultations internationales important sous l'égide de la Convention ESPOO. Je crois qu'une telle expérience sera nous utile aussi pour la mise en oeuvre des projets de la mise en valeur du plateau continental arctique.

Au cours de l'exécution volontaire des obligations sur la Convention ESPOO le côté russe appliquait les normes internationales et la réglementation en vigeur dans le domaine de la protection de l'environnement, ainsi que le système européen de la standartisation de la qualité de l'environnement. Je suis sûre, que l'expérience de la mise en place des projets pareils deviendra une bonne motivation pour le développement de la législation écologique russe, de sa mise en conformité avec les exigences internationales modernes.

Au mois de mars dans tous les neuf pays de la région Baltique une étape suivante des consultations avec l'opinion publique sur les aspects écologiques du projet a démarré. Les organismes d'état compétents de ces pays ont déterminé que l'étape actuelle terminera en juin 2009. L'obtention de toutes les autorisations pour la construction et l'exploitation du gazoduc conformément aux législations nationales des pays, dont les territoires seront traversés par la route, qui est attendue avant la fin de l'année en cours, donnera le départ à la construction au début de l'année 2010.

 

Mythe 5. Il existe beacoup d'obstacles pour la mise en oeuvre du projet, car il renforcera la dépendance des pays européens de l'exportation du gaz russe.

Il n'y a pas d'états entièrement autosuffisants dans le monde entier. Le monde reconnaît la compétition globale en tant que base du développement de toute la civilisation. Quand les pays développés fournissent leurs produits sur les marchés mondiaux, personne ne parle du "chantage marchand" ou d'une "dépendance marchande". En d'autres termes, chaque état est condamné à être dépendant d'une façon ou d'une autre. Il existent toujours les intérêts d'état en matière de promotion des activités d'affaires des sociétés nationales, mail il existent aussi les mécanismes légaux de l'équilibrage de ces intérêts.

Pourquoi, en achetant du gaz, nous voulons qu'il reste une marchandise ordinaire, tout en excluant cette possibilité pour son vendeur, qui met en pratique une formule ordinaire des affaires - élargissement de sa part de marché et les mesures visant à augmenter le rendement de ses ventes? Et pourquoi voit-on en ce processus naturel toutes sortes de menaces et le diktat de la Russie?

Si nous comprenons (et moi, je n'ai pas de doutes à ce sujet), qu'une marchandise comme le gaz est à la base de plusieurs chaînes marchandes successives et représente la source la plus accessible, pure et sûre de chaleur et d'énergie pour la population, qui est aussi efficace du point de vue économique, laissons donc dans le passé les vieilleries de la rhétorique politique sur la "dépendance énergétique", le "diktat énergétique", le "chantage énergétique" etc., et passons alors au dialogue constructif sur la production, le transit et la vente du gaz marchand.

Aujourd'hui il n'y a pas d'obstacles objectifs pour la mise en oeuvre du projet. Les aspects écologiques qui font l'objet de spéculations de certains pays sur l'étape actuelle de préparation du projet ne portent de menaces ni pour les pays-membres du projet, ni pour les pays voisins.

Le projet Nord Stream est réalisé par un consortium international qui comprend les plus grandes sociétés énergétiques. Il est considéré de plein droit comme un des projets commerciaux d'infrastructure les plus pressés et de plus grande échelle, qui élargissent la coopération mutuellement avantageuse de la Russie et de l'Union Européenne dans le domaine du renforcement de la sécurité énergétique.

Il est évident que les économies de la Russie et de l'Union Européenne sont interdépendantes. Un tiers du potentiel global du gaz se trouve en Russie, et sans lui l'équilibre mondial de gaz est tout simplement injustifié. C'est pour cette raison que la stratégie à long terme du développement de notre coopération énergétique consiste à prendre les décisions coordonnées mutuellement avantageuses, à développer un partenariat égal en droits, renforcé par la responsabilité de chacune des parties.

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