Русский язык English language Deutsch Français El idioma español 中文
RÉGIONS PARTICIPANTS DU PROJET PROJETS D’INVESTISSEMENT CONSULATS ET REPRÉSENTATIONS ACTUALITÉS ET ANALYTIQUE SUR LE PROJET
à la page principale  / Actualités & analytique  / Actualités fraîches  / L’immobilier en Bulgarie cimente l’amitié entre les Slaves
Choisir: Русский язык English language Français El idioma español

L’immobilier en Bulgarie cimente l’amitié entre les Slaves

L’immobilier en Bulgarie cimente l’amitié entre les Slaves

22.07.2009 — Analytique


Pourquoi les investissements privés en Bulgarie dépassent de loin le vomume des échanges extérieurs officiels entre la région russe et le pays balcanique, quand les hommes d’affaires bulgares visiteront Yougra et l’Oural, dans son interview à RusBusinessNews le Consul de la République bulgare à Ekatérinbourg Plamen Petkov a donné les réponses à ces questions.

 

- Mr le Consul, c’est votre troisième mois dans l’Oural. Quelles sont vos impressions?

- J’aime beaucoup les gens d’ici. Ils sont très sympas, compatissants et ont de bonnes intentions. Je me sens ici comme chez moi.

Le activité économique dans l’Oural est en pleine expansion. Cela s’explique, peut-être par le fait, que pendant longtemps votre région réstait fermée aux étrangers et maintenant vous ratrappez le temps perdu. Le parc d’automobliles à Ekatérinbourg est même meilleur qu’à Sofia.

Ici il existe de bonnes conditions pour le développement du business. Pour l’instant, 90% de notre travail est consacré à la délivrance des visas pour la Bulgarie. On va garder ce ryhme actif jusqu’à la fin août. Après on pourrait, peut-être, nous consacrer à autre chose.

 

- Ce sont surtout des touristes qui vont en Bulgarie?

- Oui, mais ces derniers temps on constate que le nombre des Russes qui avaient acheté l’immobilier en Bulgarie a augmenté. Il y a aussi leurs parents et amis. Ces gens-là constituent 20% des Ouraliens qui visitent la Bulgarie et ce chiffre croît très vite.

De notre côté nous stimulons cette tendance et donnons la possibilité aux membres de la famille du propiétaire, ainsi qu’à ses parents éloignés et à ses amis, voire même ses connaissances de venir profiter de l’immobilier qui lui appartient. Ici il n’y a aucun problème, il suffit de présenter le consentement du propriétaire de l’immobilier. Car, si la personne a investi dans l’immobilier en Bulgarie,  nous devons créer toutes les conditions qui lui permettraient d’en profiter pleinement. La région ouralienne compte plusieurs dizaines d’agences qui se spécialisent en vente de l’immobilier en Bulgarie.

Selon les résultats de l’année 2008, notre consulat avait délivré près de 11 mille visas. Cette année nous attendons une réduction des voyages touristiques de 20%, mais cela sera compensé par le nombre de visas délivrés aux  individuels, propriétaires de l’immobilier, membres de leurs familles et leurs connaissances. Donc, on restera à peu près au même chiffre des visas délivrés.En même temps nous tâchons de promouvoir les voyages organisés.

 

- De quelle façon

- A Ekatérinbourg nous avons le centre des visas, qui il y a encore peu de temps s’occupait à traiter l’information sur   les demandeurs des visas et effectuait le contrôle de la documentation. Mais depuis le 1 juin 2009 ce sont les agences de voyage qui sont responsables du bon remplissage des formulaires électroniques de leurs clients (34 agences de voyage qui vendent les voyages en Bulgarie sur le territoire de la région ouralienne sont accréditées auprès de notre Consulat).

Le reste du travail réalisé par notre centre des visas (le contrôle de la documentation) sera payé du budjet de la Bulgarie. Grâce à ces changements, les formalités liées à  la délivrance du visa coûteront un mille roubles moins cher. Mais cela n’est vrai que pour les touristes organisés, qui achètent leurs voyages à des agences.

 

- La Bulgarie a beaucoup de concurrents, qui se battent pour les touristes ouraliens. Le même repos au bord de la mer est proposé par vos voisins : la Turquie, la Grèce, la Croatie, le Montenégro. Quels sont vos avantages par rapport à vos concurrents ? Quelle est le point fort de la Bulgarie?

- Votre question est très pertinente, car la concurrence est forte. Mais chaque pays propose un produit un peu différent. La Bulgarie attire les Russes , car nous avons des langues d’origine slave très proches. En tout cas, on  peut toujours se faire comprendre, donc il n’y a pas de barrières linguistiques. En plus, tout le monde en Bulgarie comprend le russe, c’est pourquoi les touristes russes se sentent bien à l’aise.

Deuxièmement, à la différence des stations balnéaires turques, la plus grande partie de nos stations balnéaires ne sont pas repliées sur elles-mêmes. Il ne s’agit pas d’un territoire clos, derrière lequel il n’y a rien d’intéressant. En Bulgarie, le touriste peu prendre le bus ou le taxi et aller voir les alentours, profiter non seulement de l’hôtel et de la plage, mais aussi du paysage et des curiosités qui l’entourent.

Il existe encore un avantage – les services bien développés. Ce secteur a beaucoup changé depuis l ‘époque socialiste et est aujourd-hui à la hauteur des exigences européennes. Il s’agit des services hôteliers, des restaurants et du transport.

La cuisine bulgare plaît aux Russes et ils la connaissent très bien. Sans oublier le vin bulgare la qualité duquel n’a rien à envier aux autres vins, mais qui a l’avantage d’avoir le prix abordable.

Enfin, la Bulgarie offre une possibilité de joindre le repos sur la plage aux ballades dans les montagnes, car nos montagnes descendent jusqu’à la mer. Nous avons de telles stations de ski comme Borovets, Pamporovo, Bansko.

 

- Donc, la Bulgarie peut accueillir les touristes pendant toute l’année?

- Le repos dans notre pays n’a jamais été exclusivement estival. Malheureusement, peu de gens en Russie sont au courant des possibilités offertes par les stations de ski. C’est l’idée reçue qui persiste depuis l’époque socialiste, quand on positionnait la Bulgarie comme le pays ensoleillé situé au bord de la mer.

 

- Actuellement les vols réguliers entre l’Oural et la Bulgarie existent seulement pendant l’été, quand les "Ural Airlines" effectuent les vols d’Ekatérinbourg à Bourgas. Si les Ouraliens,  décident de passer leurs vacances d’hiver en Bulgarie, y a t’il une possibilité d’avoir un vol régulier pendant toute l’année?

- Oui. On étudie depuis longtemps la possibilité d’ouverture d’un vol régulier Ekatérinbourg – Plovdiv (Plovdiv se situe plus près des stations balnéaires bulgares que Sofia). Mais tout dépend de la rentabilité de ce vol.

 

- A combien s’évalue le volume de l’immobilier acheté par les Ouraliens en Bulgarie?

- Le total de ces investissments dépasse de loin le volume des échanges extérieurs officiels entre la Bulgarie et l’oblast de Sverdlovsk. Ces derniers sont encore très modestes, et selon les résutats de l’année 2008  constituent un peu plus de 10 millions de USD. C’est vraiment minime et est comparable au chiffre d’affaires d’une organisation.

Pourtant la Bulgarie a créé de bonnes conditions pour le buisness. Notamment, il existe une imposition simplifiée, impôt de 10%. Cela facilite considérablement l’arrivée des investissements. Les pays de l’Union européenne investissent beaucoup dans l’économie bulgare.

 

-  Quels secteurs de l’économie bulgare choisissent les investissurs ouraliens?

- C’est surtout le bâtiment. Vos sociétés construisent des immeubles d'habitation avec l’objectif de vente ultérieure des appartements y compris pour les Ouraliens. Leur activité se concentre autour de la zone côtière – Bourgas, Varna, petites villes calmes. Chez nous pratiquement toute la côte forme une zone de repos. On prévoit des investissements dans l’industrie.

 

- Comment évaluez-vous le potentiel de la coopération des entreprises ouraliennes et bulgares dans l'industrie?

- A l’époque socialiste la Bulgarie livrait à l’Union Soviétique beaucoup de machines de levage. Après la privatisation le consortium bulgare "Balkan-Kar" (producteur des chargeurs) s’est pratiquement  désintegrée, à sa place on a vu apparaître plus de 10 entreprises indépendantes situées dans de différentes villes.

Parmi les entreprises qui produisaient avant les grues industrielles, seulement la moitié continue à fonctionner. Mais elles sont en vie et livrent leur production. J’ai été heureux de voir au Salon des armements-2009 à Nijni Taguil en juillet les machines de levage bulgares, présentées par le distributeur ouralien.

Nous avons plusieurs distributeurs de nos entreprises qui travaillent dans l’Oural, mais les volumes des ventes restent très faibles. Les distances sont quand même grandes et les taxes d’entrées assez fortes.

 

- Est-ce qu’on envisage d’organiser la production commune des machines de levage dans l’Oural?

- De telles possibiltés existent, mais il faut trouver un argument économique. Cela intéresse surtout les entreprises bulgares qui livrent ici les machines volumineuses, qu’on ne peut pas trasporter ou qui présentent de grandes difficultés à la transportation. C’est pourquoi ils cherchent les producteurs dans l’Oural. Dans ce cas le projet et l’équipement seraient bulgares, mais les machines seraient produites à proximité du consommateur. Je trouve, que cela a de l’avenir.

 

- Comment projette-t-on  de promouvoir la production industrielle bulgare dans l’Oural?

- On suppose que la visite annulée de la délégation des hommes d’affaires bulgares à Khanty-Mansiisk qui devait avoir lieu en mai dernier, aura lieu en octobre prochain.

Une délégation pareille doit visiter Ekatérinbourg  fin automne. Elle comprendra les entreprises représentant tous les produits traditionnels bulgares: tourisme, construction, vin, produits de beauté, machines industrielles et équipement. On projette de poursuivre et d’élargir les echanges entre les délégations et les hommes d’affaires non seulement dans le cadre de l’année de la Bulgarie en Russie, mais aussi plus tard.

La crise économique n’a pas épargné notre coopération économique, mais elle a provoqué un certain assainissement du climat d’affaires, dont il faut profiter. Il faut réussir à organiser le maximum d’évènements dans le cadre de l’année de la Bulgarie en Russie.

L’interview a été préparée par Pavel Kober 

Régions Participants du projet Projets d’investissement Consulats et représentations Actualités et analytique Sur le projet
«Somme des technologies»®
Création du site
Promotion du site